Chiffres clés - Mobilité étudiante dans le monde

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Méthodologie

Dans le cadre de sa mission de promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger, d’accueil et d’accompagnement des étudiants étrangers en France, Campus France collecte, consolide et analyse des données internationales et nationales relatives à la mobilité étudiante. Ces éléments permettent d’accompagner l’ensemble des acteurs de cette mobilité dans leurs réflexions et actions. 

Pour rédiger cette note, le service Études de Campus France s’est appuyé sur sept sources de données :

  • l’Institut de statistique de l’Unesco (ISU), centralisant les données de la collecte commune Unesco-OCDE-Eurostat (UOE) portant sur la mobilité internationale diplômante ;
  • les bases de données de l’OCDE ;
  • la sous-direction des Systèmes d’information et des Études statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR/SIES) ; 
  • le rapport 2023 de la Commission européenne sur la mobilité Erasmus+ ; 
  • les données Études en France du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) ;
  • les données sur les visas du ministère de l’Intérieur (MI) ;
  • les données statistiques du service décisionnel et du service recherche de Campus France.

Glossaire

Étudiant en mobilité internationale diplômante
Appellation adoptée par l’ISU et l’OCDE. Un étudiant international (ou en mobilité internationale) est un étudiant qui a traversé une frontière nationale ou territoriale dans le but de poursuivre des études supérieures et qui est inscrit dans un programme d’enseignement hors de son pays d’origine. L’origine de l’étudiant est déterminée en priorité par le pays d’obtention de son diplôme d’enseignement secondaire (baccalauréat ou équivalent). Seuls sont pris en compte les étudiants en mobilité diplômante, c’est-à-dire les étudiants inscrits dans un programme sanctionné par un diplôme de l’enseignement supérieur. En d’autres termes, les étudiants qui participent à des programmes d’échange sont en principe exclus de ces chiffres. Les données collectées de façon coordonnée par l’Unesco, l’OCDE et Eurostat sont transmises par une institution de statistique publique de chaque pays (en France, le MESR/SIES). Elles doivent se conformer aux critères précités, cependant, des écarts notables ont été constatés dans l’appréciation de ces critères et les réponses fournies, nuisant parfois à la comparabilité des données. C’est ainsi que les dernières données françaises et allemandes ne sont plus construites de façon strictement homogène. 

Étudiant étranger en France
Désigne un étudiant se déclarant de nationalité étrangère dans un établissement d’enseignement supérieur français, et qui est inscrit dans l’établissement au 15 janvier de l’année universitaire et pour une durée au moins égale à trois mois. Sont pris en compte également, lorsque les autres critères sont respectés, l’enseignement à distance, la formation continue, l’alternance et l’apprentissage. Depuis cinq ans, les remontées d’informations du système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE) permettent de distinguer, parmi les étudiants étrangers à l’université, les étudiants en mobilité diplômante, les étudiants en mobilité d’échange et les étudiants étrangers ayant obtenu leur baccalauréat en France (donc non mobiles).

Étudiant Erasmus+
Désigne un étudiant en échange avec une université ou une école partenaire du programme Erasmus+. En validant des modules dans l’établissement d’accueil, l’étudiant obtient des crédits ECTS ensuite transférés à son établissement d’origine pour l’obtention de son diplôme.

Précisions méthodologiques

Le découpage des zones géographiques est celui du MEAE.
À noter que, selon ce découpage : 

  • le Mexique est compris dans l’Amérique latine et les Caraïbes ;
  • l’Égypte fait partie du Moyen-Orient ;
  • l’Europe hors UE intègre les pays du Caucase (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie) et d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan). 

En 2018, le MESR-SIES a élargi son périmètre de collecte de données sur les étudiants à un plus grand nombre d’établissements, en particulier des écoles d’art et de commerce. Certaines évolutions entre les données de 2017-2018 et celles des années précédentes sont donc susceptibles d’être surévaluées. 

Depuis la collecte de donnée pour l’année 2018, les données transmises par la France à l’ISU ne comprennent plus les étudiants internationaux en échange, conformément à la méthodologie de l’organisation internationale. Cela provoque une baisse artificielle du nombre d’étudiants internationaux accueillis en France (-11% entre 2017 et 2018), aussi nous corrigeons l’évolution réelle sur cinq ans (2016-2021).

Campus France — chiffres clés 2024