Dans l’ensemble des pays de l’OCDE, des politiques publiques sont mises en place pour retenir les étudiants internationaux y ayant obtenu un diplôme. La durée des séjours post-études de ces diplômés est liée au choix de ces politiques publiques, souvent guidé par le besoin de main d’œuvre qualifiée dans ces pays.
Parmi les étudiants ayant obtenu un permis d’études en 2015, plus de 60% se trouvaient toujours au Canada ou en Allemagne cinq ans après leur admission dans le pays d’accueil, près de la moitié étaient encore en Australie, en Estonie et en Nouvelle-Zélande, et près de deux étudiants sur cinq séjournaient toujours en France et au Japon.
Par rapport à ses principaux concurrents pour l’attractivité étudiante que sont le Canada, l’Allemagne et l’Australie, on observe que les étudiants restent moins longtemps en France. Les politiques d’attribution et de prolongation des visas après la diplômation pour les étudiants internationaux dans ces pays, jusqu’alors moins contraignantes, contribuent à expliquer ces différences.
Si la durée médiane de séjour pour les nouveaux détenteurs d’un titre de séjour étudiant en 2010, incluant les changements de motif, est d’un an en Norvège et de 2 ans en France, elle est de 2 à 3 ans au Royaume-Uni, de 4 ans en Australie et de 7 ans en Allemagne.
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