La région Île-de-France attire plus d’un tiers (35%) des étudiants internationaux se rendant sur le territoire, ce qui fait d’elle le principal pôle d’attractivité du pays. L’Auvergne-Rhône-Alpes est la deuxième région qui attire le plus d’étudiants étrangers avec 13% des effectifs, soit plus de 51 000 individus. Viennent ensuite l’Occitanie, le Grand-Est, les Hauts de France et la Nouvelle Aquitaine, qui comptent chacun entre 7% à 9% des effectifs globaux.
Sur cinq ans, entre 2017 et 2022, la mobilité étudiante croît dans l’ensemble des régions de France. Les progressions d’effectifs les plus importantes ont eu lieu dans les DROM : entre +35% et +130%. On note par ailleurs des régions métropolitaines connaissant des effectifs en croissance notable : Bretagne (+37%), Normandie (+34%), Bourgogne-Franche-Comté (+28%). Les effectifs en Centre-Val-de-Loire, progressent à l’inverse de façon plus mesurée (+3%), tandis que ceux dans le Grand Est croissent également moins rapidement que la moyenne nationale (+8%, contre +17%).
Les régions ayant le plus fort taux d’internationalisation sont l’Île-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes dont respectivement 18% et 14% des effectifs étudiants sont internationaux. L’internationalisation de l’enseignement supérieur – que ce soit pour la mobilité entrante ou sortante des étudiants et des chercheurs – occupe une place plus importante dans les nouveaux schémas régionaux sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (SRESRI) que la plupart des régions ont adopté entre 2020 et 2023, pour des périodes allant de 5 à 10 ans.
Répartition des effectifs d’étudiants étrangers dans les régions, 2021-2022
Source : MESRI-SIES, 2023.
Campus France — chiffres clés 2024