La place de la France dans la mobilité étudiante internationale

Une mobilité croissante en France mais moins rapide que le rythme mondial

En cinq ans, le nombre d’étudiants étrangers en France a augmenté de 17%, ce qui représente 60 000 étudiants supplémentaires inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur français.

À titre de comparaison, pendant la même période, la mobilité entrante en Allemagne a augmenté de 54%, et, celle au Canada, de 65%.

Parmi les près de 403 000 étudiants de nationalité étrangère en France (ou 412 000, apprentis en section de STS inclus), 23% sont des étudiants étrangers non mobiles³, tandis que 77% sont des étudiants en mobilité. Parmi ces étudiants mobiles, la grande majorité est inscrite dans un établissement français afin d’obtenir un diplôme, et non dans le but de réaliser un échange universitaire. De manière générale, l’augmentation sur un an des effectifs dans chacun des types de mobilité est modérée, étant comprise entre 1% et 3%. 

Après une forte reprise l’année précédente (+46%) à la suite de la pandémie, la croissance de la mobilité d’échange marque ainsi le pas (+1%).
L’évolution sur un an du nombre d’étudiants en mobilité internationale par zone géographique d’origine est, comme l’année précédente, positive pour l’ensemble des zones. On observe un retour des étudiants issus du continent américain (+6%), dont le nombre dépasse pour la première fois le niveau connu avant la pandémie. L’Europe est la deuxième zone géographique en croissance (+4%).